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Avec le développement rapide de l’économie dans la plupart des pays d’Afrique et l’impact croissant du changement climatique, les catastrophes naturelles affectent plus que jamais les moyens de subsistance des populations. L’Afrique fait face à un double défi: l'exposition croissante de sa population et de ses atouts économiques, et particulièrement la vulnérabilité élevée des populations pauvres et défavorisées aux catastrophes. Les plus fréquents sont les risques hydrométéorologiques, qui causent le plus de décès et de pertes économiques, et l’année 2017 était la plus meurtrière pour l’Afrique. Ces types de risques font échouer les efforts pour l’auto-suffisance alimentaire. Selon le dernier rapport de la FAO, les inondations contribuent à l’intensification de la faim dans 29 pays du continent Africain. Les applications de l'observation de la Terre à toutes les étapes de la gestion des catastrophes sont bien connues. La plupart des pays ont des agences dédiées à la gestion des catastrophes. Cependant, en Afrique et à l'exception de quelques pays, les données d'observation de la Terre ne sont pas encore utilisées régulièrement pour la prise de décision en matière de gestion des catastrophes. L'immense potentiel des données d'observation de la Terre dans le domaine de la gestion des catastrophes de fournir une réponse immédiate à la reconstruction doit être partagé. Ainsi en Afrique, la capacité technologique et le savoir-faire pour utiliser l'observation de la Terre dans la gestion des catastrophes s’impose. Aucun pays Africain n’a réussi à mettre en place une Infrastructure de données spatiales distribuées liée à la télédétection et qui intègre l'observation de la Terre pour appuyer la gestion des catastrophes et des situations d'urgence comme c’est le cas de la plupart des pays en Asie (Chine, Japon, Corée du Sud, etc.).

Le but de cet atelier est de s’initier à la pratique de télédétection en mode Cloud en utilisant une plateforme de traitements géospatiaux distribués dans le but d’apprendre cette nouvelle technologie et de l’appliquer dans ce domaine de risques et de vulnérabilités causées par les catastrophes naturelles pour atténuer les dommages causés aux vies humaines et aux infrastructures. La plateforme qui sera utilisée est celle de Google Earth Engine. Elle possède un vaste catalogue de données publiques. Elle est disponible via une interface Web (API) JavaScript ou Python appelée Éditeur de code. Cette plate-forme permet aux utilisateurs d’écrire et d’exécuter des scripts afin de partager et de répéter des flux de travail d’analyse géospatiale et de traitement, tels que la cartographie des changements causés par les catastrophes naturelles. Au cours de cette session de formation de trois jours, les participants seront initiés à l’utilisation de la plateforme GEE Code Editor, explorerez quelques concepts de base de la programmation et en apprendront plus sur les structures de données, les fonctions, les algorithmes et les fonctions de GEE, et développez leurs propres produits de cartographie au cours d’un mini-projet dans la dernière partie de la session. Le cours sera structuré avec des présentations et des démonstrations pour présenter l’interface cloud de GEE, suivies d'exercices pratiques et d'un mini-projet que les participants réaliseront individuellement ou en petits groupes, pour faire face aux catastrophes, en soulignant le rôle de la technologie spatiale dans la réduction des écarts pour une meilleure gestion des catastrophes. C’est dans ce cadre que sera réalisé ce workshop régional sous le thème : « l’Observation de la Terre et traitement cloud de données spatiales pour la gestion des catastrophes naturelles en Afrique», sous la supervision du gouvernement ivoirien, le Centre Régional Africain des Sciences et Technologies de l'Espace en Langue Française, affilié à l'ONU (CRASTE-LF) et l'Organisation Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ISESCO).

Cette manifestation scientifique vise à sensibiliser la communauté scientifique, décideur et utilisateurs finaux qui œuvrent dans le domaine des risques naturels et les initier ou pousser leur connaissance dans le domaine de l’OT appliqué à la gestion des risques. Pour ce faire, plusieurs activités ont été retenues pour remplir cet évènement, notamment :

• la tenue des conférences de vulgarisation scientifique visant à promouvoir le cloud computing ou traitement nuage dans l’OT pour des applications en risques et vulnérabilités face aux catastrophes naturelles ;
• Des présentations et des démonstrations pour présenter l’interface cloud de GEE;
• Des exercices pratiques et d'un mini-projet que les participants réaliseront individuellement ou en petits groupes;

Ce Workshop, prévoit deux activités principales, à savoir :

1. Un séminaire régional organisé pendant la première journée, avec des conférences plénières ciblées, ouvertes aux experts de l’OT et large public.

2- Des ateliers pratiques spécialisés pour les trois journées suivantes.

Programme